« Preview » de Lords Of The Fallen

Lords Of The Fallen

Preview réalisée pour RPG France

 

Je le vois déjà dans vos regards hagards. Vous vous dites probablement : « Mais qu’est ce qu’elle a encore la loutre à mettre des guillemets partout ?!  » . Beh oui, ce qui va suivre n’a quasiment que le nom de preview. En effet, une invitation fut gentiment envoyée par Namco Bandaï, qui se charge de la distribution, pour une session d’une heure de jeu sur Lords of the Fallen. Mais, pas de bol, j’étais le seul reporter de l’extrême disponible sur Paris pour y aller.

 

Ce ne fut en effet pas de bol pour plusieurs raisons. La première étant que Lords of the Fallen est un Dark Souls like, le gameplay y ressemble fortement, même s’il ne s’agit pas d’un clone pour autant. Mais ce genre de jeu est ce qu’on appelle un die & retry. Autant vous dire que lorsqu’on a des réflexes avoisinants ceux d’un bulot, exécuter des actions selon un timing précis relève de la gageure. La deuxième raison est que cette session s’effectuait sur PS4 ; un léger flottement dans l’air survint lorsque j’aperçus les manettes en rentrant dans la pièce. Ayant été élevé au clavier / souris dès ma plus tendre enfance, il faut bien avouer que ma dextérité avec ces petites bêtes est tout à fait risible. Au point où j’en suis, je ne vais pas vous cacher non plus la dernière raison : avant de recevoir cette invitation, je ne m’étais pas vraiment intéressé à Lords of the Fallen, n’ai vu aucun trailer, ni ne savais de quoi il retournait exactement. Le contexte étant maintenant clairement posé, voici donc mon petit retour sur cette session.

C’était limpide dès le départ : ici nous vivrons une aventure linéaire, celle de Harkyn, un criminel réhabilité pour poutrer du vilain. L’histoire, sans être des plus originales, saura jouer avec tous les clichés du genre pour proposer quelque chose d’intense. Donc, ce brave type a la tronche recouverte de tatouages, et chacun d’entre eux représente un péché qu’il aurait commis. Manière de dire que vous incarnez un gros badass qui prend un malin plaisir à manier son épée. Je parlais un peu plus haut de linéarité, et c’est un parti pris que de ne pas offrir au joueur des alternatives scénaristiques, ou bien encore un open-world. Premier constat après la vidéo d’intro et le début du didacticiel : graphiquement c’est très beau. Il se veut être un croisement entre Dark Souls pour la partie gameplay et un Darksiders pour la partie visuelle. D’ailleurs, côté ambiance, on ne retrouve pas le côté oppressant de la série à succès de From Software.

Tandis que je défouraille les premiers monstres avec mon guerrier (j’aurais pu choisir d’être un prêtre ou un assassin, mais j’ai opté pour la délicatesse d’un bourrin), je me rends compte que certains éléments du décor sont destructibles ; avant qu’on ne me souffle dans l’oreille de quelle manière on peut locker un ennemi, il m’arrivait parfois (souvent) de taper dans le vent ou dans des barriques. Mais au moins, j’avais compris comment parer les coups avec mon bouclier. D’ailleurs, soit dit en passant, lorsque les ennemis effectuent une frappe lourde sur le bouclier, ils sont légèrement hébétés par le choc de l’impact. Vous avez alors la possibilité d’effectuer des attaques légères ou lourdes, avec des enchaînements ou pas. Qu’il s’agisse d’attaque, d’esquive ou de parade, cela consomme de l’endurance, signalée par une barre jaune en dessous de votre barre de vie. Il convient alors de la gérer correctement, sans quoi votre personnage sera essoufflé et sera donc moins réactif.

Tout cela m’amène jusqu’à arriver dans une chapelle où m’attend le premier boss. Un immense chevalier démoniaque pas très avenant nous attend derrière une rangée de bancs, armé d’une grande épée, d’un bouclier, et vêtu de morceaux d’armure lourde. Sa vie est décomposée en quatre fragments. À chaque quart de vie enlevé, cette brave bête se déleste de parties de son armure (de préférence sur vous), jusqu’à se débarrasser de son énorme bouclier et de ne plus manier que son épée avec plus de rapidité. Et croyez moi, j’ai tellement fait d’essais que plusieurs jours après cette session, en écrivant ces lignes, je me rappelle encore exactement tous les enchaînements qu’il pouvait faire. Le boss peut donc donner un violent coup de bouclier qui vous met à terre si vous ne l’esquivez pas. Il peut également faire des enchaînements à deux attaques rapides, ou quatre attaques lourdes. Enfin, sa dernière attaque est un gros coup d’épée l’immobilisant pendant une seconde (ou vous immobilisant si vous ne l’esquivez pas à temps). C’est à ce moment-là que vous pourrez lui faire le plus mal. Eh oui, à l’instar d’un Dark Souls, une fois que vous aurez assimilé le pattern de votre adversaire, le vaincre posera (en toute logique) nettement moins de soucis.

Pendant mes tries, on me soufflait dans l’oreille quelques conseils loin d’être superflus. Par exemple, il y a une gestion du poids des armes et armures que vous portez. Plus lourd ce sera, plus lent vous serez. Dans la feuille du personnage, la jauge de poids se colore progressivement en jaune afin de vous indiquer un éventuel surpoids. J’ai donc déséquipé mon heaume et mes gantelets afin d’être un peu plus léger, et de pouvoir faire des jolies roulades un poil plus rapides. Quand on y pense, cela ne doit pas être super pratique de faire des roulades en armure lourde ; essayez chez vous, vous verrez !

Si lors d’un try vous avez détruit certains éléments du décor, ceux-ci resteront en l’état pour tous les prochains tries. Il m’aura donc fallu 30 bonnes minutes pour détruire l’ensemble des bancs de la chapelle, devenir un pro de la roulade et effectuer le run presque parfait. Presque, parce que la montre jouait contre moi et que ma session de jeu arrivait à son terme. Arrivé au dernier quart de vie, le boss n’a plus d’armure lourde ni de bouclier, mais manie bien plus rapidement sa grande épée. Sur la fin, ayant esquivé avec brio toutes ses attaques pendant les trois quarts de sa vie et disposant d’une réserve de vie tout ce qu’il y a de plus confortable, je l’ai donc tapé comme un sauvageon tout en encaissant ses coups de bourrins. C’était très sale, mais je l’ai eu. D’ailleurs, la récompense que vous obtiendrez en tuant le boss variera selon la manière dont vous l’aurez tué (en prenant des dégâts ou pas…). Je n’ai pas fait gaffe à ce que j’avais obtenu, mais ça ne devait pas voler bien haut, j’imagine.

 

C’est tout ? Bah oui, c’est tout. À la mort du boss, j’ai exulté de joie intérieurement histoire de ne pas effrayer mes hôtes. Mais en relativisant, il faut surtout dire qu’au bout d’une heure, je ne suis venu qu’à bout du… didacticiel. La maniabilité du jeu n’est pas en cause, loin de là car elle réagit plutôt bien. Seule ma polio était en cause. Étant donné que d’autres testeurs n’ont pas les mains palmées et qu’ils ont déjà écumé tous les Dark Souls avec brio, ils pourront sans peine relever le niveau lors de son test à paraître prochainement. En attendant, vu qu’il sera jouable au stand Namco Bandaï à la Paris Games Week 2014, j’aurai de quoi me rattraper en y rejouant !

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A propos de l'auteur : Toupilitou

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Un commentaire sur “« Preview » de Lords Of The Fallen”

  1. Toupilitou dit :

    Messages récupérés de l’ancien système de commentaires

    Psykoz la Dose : Haha, j’ai bien ri lors de cette lecture.
    Je vais me lancer dans cette aventure en essayant d’utiliser tes petits conseils.

    Toupilitou : Alors, finalement, comment le trouves-tu ?


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