Arsenic et review copies

On va me dire que j’en veux à Bethesda. Je vais vous dire. Bethesda est un éditeur à peu près aussi digne de confiance que les autres. Autrement dit, demandez-leur de garder un œil sur votre pils le temps d’aller pisser, et à votre retour ils sont en train de sauter votre moitié dans la décapotable qu’ils viennent de vous prendre, le tout dans l’allée d’une maison qu’ils ont réussi à faire passer pour la leur. Les consommoutons s’en foutront, comme toujours. M’enfin le problème a toujours été là : l’absence complète et édifiante de matière grise chez eux.

 

Bethesda, donc, l’un des éditeurs ayant le mieux réussi à duper le client, et à se voir accorder pleine et entière confiance pour une raison qui dépassera quiconque a un QI supérieur à la note critique moyenne de Ride To Hell : Retribution, a décidé de ne plus envoyer de review copies que 24 heures avant la sortie officielle de leurs jeux, en ce compris les futurs hits (injustifiables, mais là n’est pas la question) que sont Skyrim Fousse Rodah Edition et Dishonored 2 (sous-titré « Ta gueule c’est magique 2 : encore plus hors contexte » ). Leur justificatif ? Accrochez-vous à votre tanga, ça va dépoter.

Ouais, on a fait ça avec DOOM, et tout le monde s’est méfié, mais en fait DOOM c’était super bien, et donc comme ça tout le monde pourra jouer au jeu en même temps en plus.

Je voudrais pouvoir rire ou vous dire que c’est une blague. Pour reprendre les termes exacts utilisés, traduits à la Rache :

Plus tôt cette année, nous avons sorti DOOM. Nous avons envoyé les review copies un jour avant la sortie, ce qui a conduit à des doutes quant à la qualité du jeu. Depuis, DOOM s’est imposé comme un succès critique et commercial, et est aujourd’hui l’un des shooters les mieux notés de ces dernières années. Avec les lancements proches de Skyrim Special Edition et Dishonored 2, nous continuerons notre politique d’envoi de review copies un jour avant la sortie. Bien que nous continuerons à travailler avec les media, les streamers et les YouTubers pour supporter leur couverture de nos produits – à la fois avant et après leur sortie – nous voulons que tout le monde, y compris ceux qui travaillent dans les medias, découvre nos jeux en même temps.

Encore une fois, not even fucking kidding : SOURCE. Et là je me pose la question : qui est assez con pour gober une énormité pareille ? Déjà – faut-il peut-être le préciser – les microsexes de chez BethSoft commencent leur bullshit publicitaire par « Chez Bethesda, nous respectons les reviews dans les media. » (… oui, je sais que le terme utilisé est « value  » , mais « value  » inclut une notion de respect, comme dans « valued customer  » . Si si.). Bon, alors on va reprendre depuis le début. Écoute bien, sale petit con de marketeux de mes couilles : tu vois cette pelle ? Tu vois son manche ? Tu vois ton anus ? Fais le rapprochement. Déjà, si tu respectais les reviews, tu ne voudrais pas que tout le monde découvre le jeu en même temps : tu voudrais que les reviewers le découvrent avant, pour qu’ils aient le temps de faire leur boulot correctement et de disséquer ton jeu avant de donner leur avis au consommateur, qu’il sache s’il doit cracher son pognon.

Chez Bethesda, on ne respecte pas les reviews. On ne respecte pas le joueur. On ne respecte pas le client. On ne respecte pas les développeurs. On ne respecte pas l’information. On ne respecte pas l’impartialité. On ne respecte rien. Rien en dehors du pognon. Ce sont, en deux mots, des pourris. Au même titre qu’Activision, Electronic Arts, Ubisoft et tous les autres. Il faudrait ne pas perdre de vue, mes ouailles, qu’avant d’être les « monstres » avec lesquels on les compare aujourd’hui, Ubisoft faisait dans les Rayman et les Splinter Cell, Electronic Arts faisait dans les Deathlord et les Wing Commander, et Activision faisait dans les Quake 2 et les Pitfall.

 

Qu’on soit sur la même longueur d’ondes, mes ouailles. Bethesda n’a jamais été plus respectable que les autres. Bethesda est une boîte qui, comme Valve, comme Ubisoft, comme Zynga, est là pour faire du pognon. S’imaginer qu’une boîte à vocation mercantile est son ami, c’est montrer qu’on a un QI équivalent à la circonférence d’un quelconque cercle parfait divisé par son diamètre. Aucune boîte – ou plutôt aucun éditeur – n’est l’ami du consommateur. Faut quand même réaliser, à un moment donné, que leur but, c’est de vendre. Même si c’est de la merde. Et quel est le meilleur moyen d’éviter que les gens sachent qu’on a fait de la merde ? Le manque d’information. Et ils ont trouvé là l’excuse parfaite. À peine voilée par un « oui mais regardez, on a fait ça sur un jeu, et le jeu était bien, donc on est des gentils« . Bullshit. Et le pire ? Il va y avoir des ploucs pour y croire. Je vois ça d’ici : « ouais, c’est vrai ça, les reviewers ils peuvent jouer aux jeux avant nous, et ils les achètent même pas, c’est pas juste« .

Honnêtement ? Je suis pour l’émasculation de masse, voire l’euthanasie forcée pour les cas les plus graves. Le pool de gènes de l’humanité ne s’en portera que mieux. Ce que les mous du bulbe en question oublient joyeusement, c’est que le consommateur informé a besoin d’une, trois, vingt reviews pour se faire un avis réfléchi sur le produit – car, faut-il le rappeler, un jeu vidéo reste un produit – qu’il compte acheter. En supprimant cette possibilité ou en la limitant fortement, tout ce que Bethesda cherche à faire, c’est enfoncer un peu plus le consommouton dans son habitude de pré-commander tout et n’importe quoi. Mais pas seulement : de pré-commander tout et n’importe quoi sur le seul mot du seul groupe en qui il ne peut et ne doit avoir aucune confiance : le seul qui a tout intérêt à ce qu’il achète, même si c’est de la merde.

Le tout, sans même penser au fait que d’avoir une review copy 24h avant le lancement va pousser une presse vidéoludique déjà pas exactement glorieuse droit dans le domaine du putaclic de l’extrême, territoire qu’il faudrait tout de même avoir le bon goût de laisser à la section Jeux Vidéo du journal Le Monde. Pousser par l’espoir – et le besoin – d’être le premier à sortir la review, parce que c’est le premier qui obtient les clics, qu’importe la qualité. Mes ouailles, s’ils ont fait mouche en parlant de DOOM dans vos petites têtes, n’oubliez pas une chose. Tenez, je vais la faire simple et rapide et compréhensible par tous : No Man’s Sky. Plein de « bonne volonté « , No Man’s Sky. Plein, surtout, de communication contrôlée à l’extrême et de manque d’information idoine jusqu’à la sortie. Et le résultat ? Si vous posez la question, mes ouailles, il est temps de refaire de DuckDuckGo votre ami.

Accepter ce comportement de Bethesda n’est pas mieux que d’accepter la même chose d’un Ubisoft qui, au premier janvier 2010, vous dirait « regardez, on a fait Assassin’s Creed 2, donc on est des gentils« . Toute leur comm’ de merde se limite à cela : de l’émotionnel. Et l’émotionnel, c’est de la merde. C’est prendre mes ouailles pour des oursins aux endives, et ça m’énerve en prime. Les reviewers sont là pour donner un avis, deux avis, dix avis, à la fois pendant le développement, et après que le jeu est passé Gold. Quand Bethesda a commencé à museler Kotaku, on pouvait déjà se dire qu’il y avait anguille sous roche. Je ne peux pas encadrer Kotaku. Il faut dire ce qui est : c’est une bande de morveux à l’ego démesuré, des SJW de la pire espèce (… autant dire l’équivalent du cancer sur internet), limite des primates à qui on a donné un clavier. Leurs innombrables collusions, couvertures douteuses, conflits d’intérêt et j’en passe, ont fait d’eux le plus bel exemple de journalisme jaune – et c’est un euphémisme – disponible.

Mais ils ont un lectorat, et ce lectorat avait et a toujours le droit d’obtenir des informations sur les produits susceptibles de l’intéresser, même quand leur vision des choses est tellement à la ramasse qu’on se demande s’ils ne trouveraient pas le concept du grille-pain sexiste. Museler une voix ou les museler toutes, il n’y a aucune différence, et Bethesda vient de mettre la chose en œuvre. Ce qui est désolant, c’est que je sais – tout le monde sait – qu’il s’agit ici d’un prêche dans le vide : les consommoutons qui pré-commandent sont ceux qui marchent à l’affect, et rien ne pourra les détourner de leur vision ridiculement bisounoursée des choses.

Je ne peux pas non plus passer à côté de la cérémonie des Ping Awards de la semaine dernière. De deux choses l’une : soit les Ping Awards c’est du bullshit franco-franchouillard comme seuls les français (désolé les mecs) sont capables de le faire – autant dire de l’eau de pisse qui se prend pour du Chanel – qui récompense un jeu dont ils ne savent rien et qu’ils n’ont jamais eu entre les mains sur la seule base de la hype et du budget, soit Bethesda se fout de la gueule du monde parce que les mecs ont eu une copie Gold de Dishonored 2 entre les mains, et non, encore une fois : Bethsoft ne veut pas que tout le monde découvre le jeu en même temps, mais bien contrôler qui sait quoi pour que les moutons achètent sans savoir ce que le produit vaut – d’autant que dans ce type de cadre, vous pensez bien qu’il serait malvenu de ne pas récompenser le jeu, ce serait perdre l’accès à la copie anticipée du produit… Horreur. Il est évident qu’aucune des deux organisations ne répondra à la question, je vous laisse donc seuls juges (et eux aussi vous laissent juger, puisque l’omerta ne cessera certainement pas). Pour ma part : je penche pour « les deux ».

 

Mais qu’importe : cessez les précommandes. N’achetez rien qui n’ait pas été passé en revue par votre ou vos reviewers préférés. N’achetez même, si vous le pouvez, aucun jeu provenant d’un éditeur essayant à tout prix de faire passer ce genre de pratiques pour un standard positif pour tout le monde. L’éradication de ceux qui voudraient qu’elles le soient serait a contrario  un bienfait pour tout le monde. Et oui, c’est sans doute dégueulasse pour les développeurs qui seront pris entre les deux. On ne fait pas d’omelette sans casser des studios.

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A propos de l'auteur : Hyeron

Pourrait retourner jouer à Call of Duty comme on le lui suggère, s'il avait seulement déjà approché cette franchise

10 Commentaires sur “Arsenic et review copies”

  1. Toupilitou dit :

    Ami belge, ne savais-tu pas que le selfsuck est un sport national dans nos vertes et riantes contrées ? Que dis-je, notre excellence de la pratique de cette activité est même mondialement reconnue ! ^^

  2. flofrost dit :

    Je suis d’accord, c’est quand même un beau foutage de gueule, mais quand tu vois dans le même temps justement que certains sont si cons qu’ils prennent une review comme si c’était une parole sacrée, tu te dis qu’il y a rien à sauver. Combien de ces décérébrés prennent la défense du testeur (qu’ils ont tendance à prendre pour un ami parce qu’une fois en 5ans le mec a répondu directement à l’un de leurs messages, l’heure de gloire quoi) alors qu’on lui reproche des points négligés ou même complètement à coté de la plaque, avec preuve à l’appui de la part de gens qui eux y ont joués. Bref ma conclusion : peu importe ce qu’on peut faire pour tenter d’aider le consommateur, c’est peine perdu, car de toute façon une grande majorité est plus con qu’une poignée de porte, le tout en étant évidemment bien moins utile.

  3. Prypiat dit :

    Amusant, ça fait justement écho à une vidéo récente de Totalbiscuit sur le même sujet que je viens de regarder
    J’aimerais juste m’attarder un peu sur ta conclusion :
    « N’achetez rien qui n’ait pas été passé en revue par votre ou vos reviewers préférés »
    Cette idée-là en particulier me fait réfléchir, sur un problème qui me semble limite insoluble : à qui se fier ?
    Ce n’est un secret pour personne que les reviewers les plus influents (youtubeurs ou journalistes) sont des pubs sur pattes, en plus d’être tout aussi influencés (voire plus) que le commun des mortels par le marketing.
    Se fier uniquement aux reviews pourrait revenir à rejeter un marketing débilitant pour un autre…
    Et pour se faire une idée par soi-même (ce qui reste la meilleure chose à faire, à mon humble avis)… eh ben il faut acheter. et donc « céder » au marketing… ou passer par des solutions alternarives que la loi réprouve…
    En gros, c’est la merde quoi. Voilà.^^

  4. Toupilitou dit :

    En fait, c’est comme il le dit, il s’agit surtout de se baser sur un bon gros paquet de reviews, en provenance de personnes avec qui, après lecture de plusieurs textes, tu te sens en accord. Après avoir digéré le tout, t’es en mesure de t’en faire une synthèse. Ça marche pareil pour les vidéos, même si je suis nettement moins friand du format.

    Il y a pas mal de reviewers, qu’ils soient de qualité ou pas, auxquels je ne me fie pas du tout aux avis sur certains types de jeux ; je sais pertinemment que mon profil de joueur est beaucoup trop éloigné du leur. Pour te donner un exemple concret, Marcheur qui me parle de Dark Souls comme un monument du jeu vidéo, ça a autant de sens que moi de lui vendre du rêve sur un point’n click. En retournant le truc, lire une review de Marcheur sur un point’n click et lire une critique de Dark Souls par mes soins, c’est tout aussi ridicule  » />

    Ne te reste plus qu’à trouver tous les reviewers qui correspondent le plus à ton profil de joueur (… ce qui, il faut bien l’avouer, t’obligera à lire des kilomètres débilitants de textes creux ^^)

    La politique de Bethesda ne va clairement pas dans le sens de la multitude d’avis disponibles pré-release, car ils estiment que c’est nuisible à leur business. Electronic Arts, par exemple, si tu fais caca sur un de leurs jeux, tu peux faire une croix sur de futures review copy. Résultat, avec eux, il faut juste être patient en attendant tes reviewers favoris, et en résistant à l’achat compulsif. Il reste pourtant des éditeurs qui jouent encore le jeu, en acceptant la critique qui ne va pas forcément dans leur sens, y compris pour des pré-release. Là comme ça, pour les avoir un peu pratiqué, je pense par exemple à Namco Bandai ou Focus.

  5. Marcheur dit :

    Mais si, Diablo 2 c’est un putain de bon point’n’click.

  6. Hyeron dit :

    Bah déjà, personne t’oblige à suivre des mecs influents ou QUE des mecs influents.
    Sûr, t’auras toujours un côté marketing plus ou moins prononcé, mais en ce qui me concerne, si John Bain me dit que le jeu tourne à peu près aussi correctement qu’une casserole de choucroute made in Oktoberfest, la question se pose déjà pas d’un point de vue technique.
    Après, pour ce qui est du contenu du jeu même, davantage que la technique, je lis tout et n’importe quoi. On peut déjà souvent en tirer des tendances (si on ne se fait pas pigeonner, m’enfin un article pas signé, généralement, c’est une pub smile).
    Je ne me fie à personne en soi. Je dégage une tendance, je creuse pour voir si les voix discordantes ont raison ou non, etc.
    Je veux dire, sûr, tu vas pas te fier au vendeur pour acheter une tire, et tu vas pas non plus te fier uniquement à toutes les reviews des clients. Y’a des mecs, une Opel ça équivaut à s’asseoir sur une planche de bois niveau confort (oui, je suis de ceux qui font des analogies avec les bagnoles, tous les défauts. TOUS.)
    D’un côté, c’est à ça aussi que sert Steam. Certes, il faudrait suicider dans un parking tous les abrutis qui se pensent drôles en mettant des reviews de deux lignes, mais si vingt reviews te disent que le netcode de MK9 vient du fin fond des enfers… Y’a des chances que c’est le cas. Et suivant les curateurs, y’a moyen de trouver un groupe ou l’autre avec un reviewer ou l’autre qui t’a l’air d’avoir les mêmes bias que toi. Heck, j’ai eu des dizaines de demandes en ami sur Steam purement pour les reviews.
    C’est certes absolument pas gai, mais c’est logique. Je veux dire, y’a que les gogos qui se ruent dans un taxiphone pour acheter Samsung sans jeter un œil sur le reste ; et ceux qui jettent un œil sur le reste… lisent des reviews. J’ai jamais acheté un mobile dans un sac.
    Donc non, je pense pas que ce soit la merde. Je pense simplement que les éditeurs ont réussi leur coup : on en vient à avoir une vision tellement biaisée et axée sur l’optique de l’immédiat que les gens précommandent et ne lisent plus.
    J’en reviens au même point : Kotaku, c’est des pourris. Mais ils ont un lectorat (sur lequel je pisse allégrement mais là n’est pas la question), et ce lectorat a le droit de savoir ; leurs reviews sont axées sur l’outrage professionnel et toute la bien-pensance la plus écœurante d’imbécillité ; mais c’est leur truc, c’est leurs valeurs (de merde), c’est leur choix ; l’avis des reviewers de Kotaku a du poids pour eux. Faut dire aussi que leur lectorat, c’est PAS des gamers, c’est des casu à moitié débiles. Mais des casu à moitié débiles qui n’ont pas vu leur vision des choses déformées par des années de marketing pouilleux de la part des éditeurs ou par la culture de la précommande.
    Je sais pas si tu as lu la fin de l’annonce de Bethsoft, mais ça vaut son pesant de cacahuètes : « oui, on sait, y’en a qui veulent des reviews, ben ils ont qu’à attendre ». C’est bullshit : ceux-là ne découvriront pas le jeu en même temps que les autres – encore une belle contradiction – et se verront toujours privés des DLC, certes souvent inintéressants, mais… jusqu’à quand les « bonus » de précommande resteront-ils dispensables ? En gros : c’est un « allez crever ».
    On voit aussi des cons arguer que ouais mais la presse c’est fini pis y’a les streamers. Sauf que des streamers capables de faire des reviews correctes, ça n’existe pas. Soit tu streames dans la hype, soit tu reviewes. Mais tu peux pas faire les deux. Tout juste si tu pourras montrer que le jeu est fini à la pisse quand t’auras ton vingtième CTD en dix minutes.
    Bref c’est un débat sans fin, mais marketing ou pas, les reviews sont plus qu’utiles, elles sont indispensables. Faut-il encore faire fonctionner son esprit critique.

  7. En fait, c’est pis encore : Bethesda a envoyé des copies de Dishonored 2 à des youtubers choisis par leurs soins et dont le professionnalisme et l’intégrité ont atteint de tels sommets qu’ils manquent d’air.
    Comme on dit, appelons un chat, un chat. Mais là, ce ne sont pas des chats mais des cons. Alors autant appeler un chat, un con.

  8. Hyeron dit :

    Je dirais presque lol. Presque.

  9. Je ne suis même plus surpris qu’on achète des abrutis de youtubers pour faire des promos déguisées de jeux en avance tout en bridant le travail des journalistes.
    C’est devenu tristement commun. J’en veux pour preuve cette phrase, entendue au boulot : « ah ouais, ça a l’air pas mal. Norman a fait une vidéo dessus ».
    Hmm.

  10. Marcheur dit :

    Toute évocation de Norman (ou toute la clique de youteubés) dans une conversation sur le JV fini par une clef de bras par chez moi. Faudrait voir à éduquer l’entourage, c’est pas sérieux Navarre.


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