Long Live The Queen

Long Live The Queen

Long Live The Queen est un euh… bidule. Alors ouais, vous allez me dire que la cover là fait gros pervers. Que ça fait magical girl. Que ça fait otome. Que ça fait pas très sérieux. Je vais vous résumer la situation en 3 secondes :

​IT’S A TARP!!!!111!!1

 

En gros, votre môman vient de claquer. C’était la reine. Vous voilà, princesse de 14 ans, bientôt aux commandes du royaume (à vos 15 ans, pour être précis). Le but du jeu ? Baaah devenir reine. Longue vie à la Reine. Le truc c’est que c’est plein de rose, de petits cœurs trop choupi, de zoulis dessins et de jeunes filles de 14 ans aux cheveux roses, en uniforme d’écolière et orphelines. Typique des jeux particulièrement hardcore, quoi.​ Et de tentatives d’assassinats, aussi, de provocations en duel, de tentatives d’empoisonnement, de vengeances cruelles et variées, d’alliés prêts à vous trancher la gorge, de membres de la famille sans la moindre morale, de vieux pervers et de morts aussi atroces les unes que les autres.

… En fait c’est simple, je dois en être à ma trentième partie (hors Steam) maintenant et j’ai survécu UNE fois aux 40 semaines me séparant de la cérémonie de couronnement. Long Live The Queen est une life simulation du type le plus brutal. Rien n’est aléatoire, hein, et on pourrait croire que le fait d’apprendre de ses erreurs est un atout. Indice :

​​IT’S A TARP!!!!111!!1

Le jeu est d’une violence comme rarement j’en ai vue. Pour tout dire, rien qu’au début du jeu, une connaissance de la famille vient vous présenter ses condoléances, mais – pour des raisons que le spoil m’interdit d’évoquer – votre pôpa est pas trop d’accord de la voir rôder dans les parages. La décision vous revient de la renvoyer, la faire arrêter ou la laisser rester au château.

… J’ai PEUR de me lancer dans autre chose que le choix que j’ai fait lors de ma première partie.
Long Live The Queen me fait peur.
… Plus peur qu’Amnesia.

Le jeu est CRUEL, BOURRIN, VIOLENT, SANS PITIÉ. Mettez-vous ça dans le crâne une fois pour toutes. Et s’il y a un public auquel il n’est pas destiné, c’est les gamines. Sauf si vous voulez en faire une génération de frustrées paranoïaques, il va sans dire. Mais pourquoi au fond ? Bah c’est simple. Long Live The Queen prend les rouages d’un jeu de rôle où qu’on a plein de comps, vous les balance dans la gueule sans ménagement, et vous prie d’aller vous faire mettre avec un chat à neuf queues en fil de fer barbelé. Grosso modo, votre fiche de perso, en début de partie, ressemble à un fichier Excel de fonctionnaire trop zélé, avec des stats frôlant le zéro par le dessous dans tous les coins.

Tout le jeu tourne autour de votre emploi du temps. Une semaine durant, vous pouvez suivre des cours dans une ou deux compétences. MAIS – il y a ÉVIDEMMENT un mais – votre humeur va lourdement influer sur les résultats. Un malus peut complètement supprimer les bénéfices de votre apprentissage. Et chaque branche demande un état d’esprit particulier pour obtenir un bonus. Et ce bonus se cumule encore à l’apprentissage « intensif  » – plus vous prenez de cours à l’affilée dans une catégorie, plus vous apprenez vite et bien, mais au détriment du reste.

De même, vos comps resteront bloquées à 50 (sur 100) si les deux autres de leur catégorie ne dépassent pas 25. Si vous passez les 25 pour les trois, par contre, vous débloquez un accoutrement (la cover du jeu, par exemple, pour Lumen), qui vous donnera dix points de bonus (sans jamais dépasser le maximum) dans la catégorie correspondante. Et une fois les cours finis… Bah passez le week-end où vous voulez, ce qui modifiera votre humeur, et donc les cours qui vous conviendront le mieux la semaine suivante.

… Bon, jusque là, c’est plutôt cool, c’est de la grosse gestion. Ouais. Sauf qu’avec une régularité effarante, le jeu va s’amuser à vous foutre dans la merde de diverses manières. Ainsi, vous pourriez très bien devoir juger un péon qui a essayé d’assassiner une duchesse. Et votre connaissance des affaires internes et de la famille peut vous éclairer sur les événements réels. Comment ? Bah c’est simple : les cours sont là pour ça. Et quand on veut savoir si vous panez quelque chose à l’océan de menaces qui vous entoure, on lance le dé.

… C’est déjà moins cool. Ça l’est encore moins quand – pour schématiser – le jeu ne va pas vous laisser la moindre semaine de répit. Quand un foirage peut avoir des conséquences très lourdes – un noble qui vous en veut peut vous en vouloir jusqu’à aller vous péter la gueule en public. Avec une grosse épée. Quand vous êtes désarmée et même pas entraînée à l’usage des armes. Qui par ailleurs pourraient très bien ne vous servir à rien. En fait… Je ne suis même pas certain qu’il soit possible d’anticiper les événements du jeu et de s’entraîner en correspondance : vous ne parviendriez qu’à démêler un nœud pour en nouer trois autres juste derrière, plus dangereux encore.

Et tout se situe là : il vous faut gérer votre humeur, vos cours, et vos activités du weekend (qui vont et viennent au fur et à mesure de vos découvertes). Rincez, répétez 40 fois. Mais vos chances d’arriver jusque là sont minces comme une feuille de papier à rouler… Et c’est pas le cancer qui vous aura à petit feu. Heureusement, pour se consoler, y’a des succès.

 

Longue vie à la Reine.

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A propos de l'auteur : Hyeron

Pourrait retourner jouer à Call of Duty comme on le lui suggère, s'il avait seulement déjà approché cette franchise

Un commentaire sur “Long Live The Queen”

  1. Qwarrock dit :

    J’adhère, j’ai bien aimé ce jeu, mais j’ai du avoir de la chance puisque dès ma seconde partie j’ai réussis à le « finir » (j’entend, sans mourir atrocement)

    Du coup j’ai plus de mal à y revenir et beaucoup de succès (notamment pour les différentes morts possibles) non réalisés…


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