Otter’s dial : Tout ça pour ça

Tout était parti d’une simple question que je posais à Marcheur : « Si tu avais un meilleur PC que ce que tu as actuellement, jouerais-tu sur PC ? ». Ce à quoi notre ami a répondu spontanément « Je ne pense pas », quand bien même il dispose d’une chose que l’on peut difficilement qualifier d’ordinateur. Depuis le temps, j’ai juste envie de dire qu’il devrait pourtant savoir qu’une loutre ne pose jamais innocemment de questions. Jamais. Et pour le coup, c’était bel et bien le cas. Quoi qu’il en soit, avec nos visions respectives, nous allons brosser ensemble les préjugés sur ces deux supports que sont les PC et les consoles. C’est parti !

 

Pour bien démarrer, mon PC a planté au moment où j’ai commencé à écrire, ce qui fait que j’ai perdu environ 400 mots de travail. Je devrais sans doute écrire mes articles sur Xbox, au moins je suis sûr que ça sera stable. Mis à part cette boutade cauchemardesque, mettons-nous déjà d’accord : la racaille qui joue au clavier / souris aux jeux de plateforme et combat est du même niveau que la racaille qui joue au STR au pad, ainsi que  ceux qui prétextent qu’avec l’habitude on joue aussi bien au FPS avec une manette qu’avec un clavier / souris. Maintenant qu’on a posé ça là, je ne suis pas un extrémiste ; j’ai joué, et je jouerai sur PC, mais je ne me vois pas lâcher les consoles de sitôt, et j’ai toujours pensé que les deux plateformes étaient tout à fait complémentaires. Même les appareils mobiles ont leur place.

Néanmoins, retraçons ma courte vie de joueur. J’ai fait mes crocs sur Gameboy (même pas Color d’ailleurs) avec Pokemon, puis j’ai connu le jeu PC avec des titres comme Age Of Empire (1 et 2) DOOM (1 et 2 aussi) et le premier et second Fallout. Tout me prédestinait donc à… faire l’acquisition de ma première console de salon, qui a encore dans mon cœur une place étrange : la Gamecube. Elle est étrange, car je n’ai joué qu’à trois jeux de manière assidue sur celle-ci : Star Wars Rogue Squadron, Rogue Leader, ainsi que… Star Fox Adventures. En parallèle, j’ai connu les joies de Jak & Daxter sur PS2, ainsi que les Gran Turismo, les grandes heures de la plateforme 3D avec Spyro et Crash Bandicoot sur la Playstation 1, où mon frère me traumatisait avec Resident Evil 2. Bref, mon enfance de joueur a baigné dans la variété, mais étonnamment, pas la moindre Xbox à la maison.

C’est l’arrivée d’un PC plus puissant à la maison qui m’amena à m’intéresser, moi et mon frère, à la série des Elder Scrolls. On a pris Morrowind, puis Oblivion. Mes souvenirs de ces deux jeux sont contrastés ; j’ai adoré le premier, haï le second, mais comme notre PC faisait tourner Oblivion comme de la merde, mon frère s’est résolu à prendre une décision radicale en prenant la console de ma vie. La Xbox 360 parvint à la maison peu de temps après la découverte d’Oblivion. Un très grand moment de famille, avec Gears Of War en vitrine technologique. Curieusement, c’est à Two Worlds premier du nom que je jouerai le plus sur cette machine, entre 2007 et 2009. Il sera d’ailleurs probablement le jeu auquel je jouerai le plus avec le génialissime Gears Of War 2.

Puis la 360 meurt, et mon PC de salon meurt également alors que je connaissais une période enchanteresse à jouer à Fable II. J’ai dû chialer beaucoup à l’époque, mais le Red Ring Of Death eut raison de la vaillante 360… S’ensuivit une période où je fis l’acquisition d’une Xbox première du nom, découverte par hasard avec KOTOR II. Bref, on pourrait parler de tout ça très longtemps. Sachez que maintenant, je suis là, et j’ai connu à peu près toutes les plateformes de la PS1 à aujourd’hui. Et ce que je peux dire sans aucune hésitation, c’est que la Xbox est de loin ma plateforme préférée, pour ses jeux, pour sa simplicité d’accès, pour le suivi technique de Microsoft, pour son histoire d’éternel outsider. Bref, pour un bout de vie.

Maintenant qu’on a posé ça là, on peut commencer à demander à Toupilitou de nous expliquer ce qui l’a amené à choisir la master race au point de ne même plus savoir se servir d’un pad ; quel curieux événement t’a amené ici ?

Eh bien, un Amstrad CPC 464 à cassette, avec affichage en noir et vert (… Matrix avant l’heure), à recopier du BASIC récupéré dans le magazine au crocodile, histoire de jouer à un jeu se chargeant au bas mot en 30 minutes, buggé jusqu’à la moelle parce qu’il y aura une erreur sur la recopie de la putain de ligne 5567… Ahem. Finalement, je crois que cette petite introspection a peut-être éclairé sous un nouveau jour, et mon addiction aux tacticals sado-maso, et déterminé mon infinie patience face aux turpitudes du monde PC. J’ai bien un flash subliminal qui me fait me souvenir du nom d’un jeu auquel je m’essayais à l’époque : Artura, un truc qui ressemblait vaguement à un platformer. Quelques années plus tard, c’était un Pentium 486 qui popait dans le salon, avec la découverte du monde merveilleux des 50 000 disquettes à enchaîner pour installer Doom ; je crois que t’étais pas encore né à ce moment-là.

Jusque là, toujours pas de console, si ce n’est squatter la Gameboy Color du voisin. Néanmoins, je… je le confesse : j’ai touché à une manette lors de micro-sessions, alors que je m’essayais à la Super Nintendo d’un cousin ; Mario Kart, Super Street Fighter 2 Turbo (… ou un truc dans le genre ; c’est tellement compliqué à suivre la chronologie des Street Fighter), ainsi que Starfox. Je m’en sortais pas trop trop mal, et il est vrai que ces jeux étaient parfois nettement plus bandants que ceux que j’essayais sur l’ordinateur. Il y a ensuite eu une succession de PC… jusqu’à ce que j’arrive au BTS en colocation, avec un pote gros vénère de la console, ainsi que pour voisins d’autres gros acharnés de la manette. C’est à ce moment-là que j’ai surtout joué à la Dreamcast, console pour laquelle beaucoup (… dont nous) ont contribué à couler cette console en piratant comme des sauvageons tous les jeux de cette console (… ouais, c’est mal, mais y’a prescription maintenant… hein ?).

Plus tard, alors qu’un « ami  » , profitant d’un de mes moments de faiblesse, m’a refourgué une PSP et une Gamecube, je n’ai pas vraiment su quoi en foutre. Je n’ai jamais vraiment accroché au format portable de la PSP (… ce qui est toujours valable de nos jours avec les mobiles / tablettes / autres merdiers), et elle a bien pris la poussière. La Gamecube, quant à elle, m’a un peu accompagné avec 3 jeux : un Mario Kart, un Soul Calibur, et un Zelda. Seuls les deux premiers m’ont amusé, notamment parce que j’y jouais avec des potes. Mais voilà, pendant tout ce temps, j’avais également un PC, et c’est bel et bien sur ce support que je me lobotomisais. J’ai déjà fait des soirées console, mais ce n’était jamais la même atmosphère que lorsque l’on faisait des soirées LAN sur des FPS du genre Unreal et Quake. Ouais, tu as bien lu : moi, sur des F P S. J’étais même plutôt pas trop mauvais.

En gros, c’était tout sauf pratique : il fallait se trimbaler la tour de son PC, tour qui n’avait clairement pas le même poids que nos PC modernes. A côté, il y avait aussi l’écran, CRT forcément : lourd et encombrant. Et en bonus, les périphériques, ainsi que des câbles par milliers qui n’avaient pour seul but que de s’emmêler avec ceux de ton pote. Il n’y avait franchement rien de pratique à faire tout cela, et du coup, nos sessions duraient toute la nuit, parce qu’il fallait bien que l’effort fourni soit rentabilisé en temps de fun. Toutefois, on pouvait être douze dans l’appartement à jouer simultanément sur le même jeu, ce qu’une console pouvait difficilement proposer. Et depuis, c’est resté. J’ai toujours évolué sur PC, avec même une errance de sept années sur un MMO. Donc voilà, j’ai parfois tâté de la manette au cours de ma vie de gamer, mais je n’ai vraiment jamais eu de feeling particulier avec.

Pour le reste, je ne saurais expliquer ton parcours « chat noir  » avec les ordinateurs ; les sites de cul peut-être ? Quoi qu’il en soit, ma question initiale ne faisait clairement pas référence à abandonner le monde console pour celui du PC. Comme tu le dis, ces deux mondes sont complémentaires. Donc, finalement, tu n’es pas si fermé que ça à jouer sur PC ?

Je n’étais en effet probablement pas né à cette époque, je pense. Par contre, ce n’est pas à cause des sites de cul que j’ai un parcours « chat noir  » avec le PC, vu que le seul virus que j’ai eu sur ma machine est due au téléchargement d’un client pour jouer à un jeu en ligne, un free to play, ou une connerie dans le genre. Car oui, j’ai eu un épisode retour sur PC sur une durée plus ou moins longue ; j’en ai même eu pas mal, un en 2010 en complément d’une 360 que je saignais avec Dragon Age Origins, Mass Effect, Alpha ProtocolFallout 3, et New Vegas, mais aussi un épisode en 2013 avec Mars War Logs. Je ne suis pas fermé à jouer sur PC ; ce n’est pas vraiment la question je pense, c’est plus l’idée d’en faire ma plateforme de prédilection qui coince.

Déjà, il faut savoir que je voue malgré moi une haine profonde à cette génération de console qui est largement due à un marché PC qui s’est développé avec le tout connecté (Steam est un profond cancer au passage). Si j’ai installé mes données disque sur 360 pour m’épargner des temps de chargement plus long, et surtout des textures moins baveuses, je dois admettre que les mises à jour, installations, et autre, jusque 2015 et l’acquisition de la Xbox One, c’était réservé au PC. Je déteste les mises à jour, car je suis un campagnard, et la fibre c’est encore un rêve par chez nous, ainsi qu’une connexion décente (… ça, c’est une constante). Non, vraiment, le PC, c’était le premier truc qui me gonflait. La présence hégémonique de Steam contraignait à utiliser cette plateforme pour avoir accès à la plupart des jeux PC. Aujourd’hui, les alternatives commencent à arriver, mais on en est toujours à ce point. Le plug’n play sur console, il y a peu encore, c’était une exclusivité console. Désormais, c’est fini, parce que « le progrès  » . Sauf que le progrès, il m’a bien cassé les couilles.

Aujourd’hui, cet argument est caduque car plus d’actualité. Néanmoins, crois-moi que le plaisir de rentrer chez soi avec une galette et la mettre dans la machine pour jouer immédiatement, c’est un plaisir en soi. La boîte est d’ailleurs un de mes vices, j’ai toujours préféré avoir quelque chose entre les mains bien que je me sois fait au dématérialisé. C’est encore un des derniers avantages du jeu sur console : ton CD, il a une valeur. Disons que revendre ces jeux est une chose impossible sur PC. Sur console, on a encore cette possibilité, et c’est pour cela aussi que je pense que je fais encore de la résistance vis-à-vis du tout dématérialisé. Sauf les affaires en or (ou les stores russes sur Xbox…), le dématérialisé, ce n’est pas ma came. L’installation sur machine est d’autant plus longue qu’on a pas forcément de grosses mises à jour à faire sur tous les jeux. Par exemple, quand j’achète un jeu Focus, les mises à jour c’est souvent moins d’un Go ; on est presque au niveau du plug’n play à ce niveau, et c’est un putain de plaisir.

Donc y a un vrai argument « confort  » et « alternative  » , là où le PC a détruit son marché physique, rendant la boîte exceptionnelle, là où elle reste encore la règle sur console, même si le dématérialisé à explosé ces derniers temps… Et que Microsoft a osé la boîte avec un code dedans pour PUBG (… et Cuphead bordel !) La console profite encore de quelques options conforts que n’a pas le PC, car même si aujourd’hui elle s’oriente multimédia, tu lances la console en deux secondes, tu mets le jeu, et s’il n’y a pas de mise à jour (… canceeeeeeeeer !) tu joues. Basta. Pas à attendre que Steam t’infliges une mise à jour système (… heureusement que les consoles ont une option pour se mettre à jour en veille, bordel !), ou le téléchargement de drivers car ils sont pas compatibles avec ce jeu précis, ou quoi que ce soit d’autres.

Bon, je pense que je peux te laisser la réplique désormais.

Il y a du vrai dans ce que tu dis vis-à-vis des temps de chargement et des textures baveuses ; il s’est passé pas mal d’années avant que je ne dispose d’un PC réellement conçu pour jouer. Auparavant, tous les jeux sur console étaient nettement plus beaux et fluides que tout ce que mes PC successifs ont pu fournir. Sorti du point’n click, il n’y avait pas grand chose qui ne faisait pas tousser mon ordinateur. Et tout ça, c’était sans compter les multiples plantages dus à un Windows peu stable ou à une carte graphique un peu trop ancestrale et son mythe du téléchargement de drivers.

Toutefois, je ne suis clairement pas un fétichiste de la boîte de jeu, et je m’en suis toujours tamponné d’avoir la boîte collector ; j’ai toujours eu une préférence pour le contenu plutôt que le contenant. Le dématérialisé, pour ma pomme, ce fut une bénédiction, non pas avec Steam dans un premier temps, mais avec la FNAC. Putain, quelle joie à l’époque de récupérer l’intégralité d’un jeu avec un simple download, après un achat compulsif et nocturne dans un état second, plutôt que de partir en mission dans un store physiquement lointain et à la ludothèque incertaine dans un état second. Je me rend toutefois compte …que mes achats de l’époque semblent être complètement passés à la trappe, car impossible de les retrouver, la FNAC ayant semble-t-il abandonné ce service. Si Valve se casse un jour la gueule, cela laisse présager de l’avenir des ludothèques de tout le monde…

Finalement, ce n’est qu’après de longues années d’errances sur World Of Warcraft que j’ai découvert par hasard Steam. Et je n’ai connu cela qu’en… 2013. Je me tamponnais complètement de l’aspect communautaire, mais j’avais enfin à disposition un catalogue rempli de jeux plus ou moins cultes qui n’attendaient que je ne fasse que chauffer ma carte bancaire. Et c’est bel et bien ce qui se passa, en écumant toutes sortes de RPG qui pouvaient avoir vu le jour. Et on ne va pas se mentir : avant Steam, il m’arrivait régulièrement de bidouiller les fichiers du jeu, de mettre à jour les drivers de la carte graphique, ou de modifier mon PC pour que je puisse essayer un jeu. Depuis, ces manipulations sont devenues un lointain souvenir ; je ne tripote plus que rarement les fichiers, tandis que les drivers de la carte graphique se mettent à jour automatiquement.

Si Steam est devenu le cancer qu’il est aujourd’hui, c’est aussi et avant tout parce qu’il proposait des services que peu d’autres ne proposaient. Quoi qu’il en soit, laisse-moi te dire que les consoles vont suivre exactement le même chemin que le PC : celui du tout dématérialisé, et du collector occasionnel payé rubis sur l’ongle. Préserves tes nerfs : ne t’offusques pas pour quelque chose d’inéluctable. Tu auras bientôt les mêmes listes de mises à jour sur console, les mêmes catalogues insipides remplis de toutes les bouses des Neufs Enfers, ainsi que la même population de joueurs ayant 15 000 jeux dans leur bibliothèque avec seulement 14500 non-lancés au moins une fois… Et ne rêves pas trop non plus : tu ne pourras bientôt plus revendre tes jeux (… si si !). A ce sujet, on parle des features du genre le PS Now ?

Néanmoins, lorsque ce sera le cas, la seule chose avantageuse des consoles qui restera, c’est qu’il y a une configuration unique de machines, mettant tout le monde sur un même pied d’égalité et simplifiant le boulot des développeurs. A côté, j’ai envie de dire que le PC a pour lui les mods, les fichiers sauvages de traduction, ou encore la possibilité de jouer au dernier étron rutilant de la nouvelle génération sur une machine d’ancienne génération en modulant la configuration. On va dire que c’est un peu comme une rétrocompatibilité inversée. D’ailleurs, tu t’émerveilles sur la rétrocompatibilité sur console, mais j’ai envie de dire que ça aurait dû être une norme dès le départ, comme sur PC. Non ?

La norme, oui et non. Disons qu’aujourd’hui, les consoles sont des PC de salon, et la rétrocompatibilité devrait être acquise. Mais dans le cas d’un passage PS3 à PS4, difficile de ne pas soulever le simple fait que les architectures sont différentes et rendent complexe toute compatibilité. Ce qui m’émerveille avec la rétrocompatibilité Xbox One, c’est à quel point le truc était imprévisible et représente un travail d’émulation colossal, pour une machine qui est pourtant à l’origine fermée. Ce qui est drôle avec ce que tu dis, c’est que tu mets en avant l’avantage de la standardisation des consoles et la simplification du développement qui en découle. Encore sur la septième génération c’était exact. Désormais on a une New 3DS, une PS4 Pro, et une Xbox One X. Alors certes le développement de jeux n’a jamais été aussi facile, mais les plateformes commencent à être nombreuses, et cette standardisation ne veut plus dire grand chose à l’heure actuelle. Donc même ça, le PC nous l’a niqué.

J’ouvre une parenthèse rapide. En fait, je parlais surtout de la différence entre des milliers de configuration PC versus une architecture unique de console ; quand tu n’as pas à t’emmerder avec des problématiques de compatibilité, il est évident que ça allège le développement. Toutefois, c’est aussi ce qui me fait aimer le PC ; jusqu’à encore hier, j’avais un PC avec une configuration « moyenne  » avec laquelle je pouvais faire tourner une large palette de jeux, tout en choisissant de réduire la qualité graphique. Ce n’est plus totalement le même jeu, car le gamefeel n’est pas réellement comme il le devrait, mais ça permet de tâter le fond sans être ébloui par du graphisme qui te fait péter la rétine. Fin de la parenthèse.

Pour ce qui est du dématérialisé, tu parles quand même à un mec qui a plus de 70 % de son catalogue Xbox en dématérialisé. Je représente donc un résistant extrêmement relatif, même si j’ai conscience de la baise potentiel à venir, dont le PS Now est une malsaine extension. Ce qu’il y a encore de bon avec la rétrocompatibilité Xbox One, c’est que pour l’instant les jeux ne nécessitent pas de patchs communautaires, de patchs de compatibilité ou autres pour fonctionner sur la machine, là où un jeu comme Deadly Premonition sur PC demande encore un patch extérieur à Steam pour être praticable… J’ai bien dit « praticable  » .

On a encore ce micro-avantage, mais la venue des mods sur console, pour l’instant très exceptionnellement présente et contrôlée (Bethesda fait le taff pour un jour le rendre bankable d’ailleurs…), et cela fait qu’il n’est pas impossible qu’un jour, à l’instar d’un Gothic 3, nos jeux ne soient même pas finis par les développeurs mais par des fanatiques zélés. L’ouverture du PC, c’est bien ; ça a beaucoup d’avantages, mais franchement, à bien y regarder, je regrette cette époque des jeux finis, ou mieux finis, parce que réparer un échec coûtait cher. Le PC a amené l’early access tout de même, un concept qui aurait fait sauter au plafond il y a même pas dix ans est devenu une norme en quoi… deux-trois ans ?

Mais contrairement à ce que je peux laisser transparaître, je ne m’offusque pas tant que ça des stores poubelles et toutes ces conneries modernes qui vont amener le jeu vidéo à un nouveau crash économique tôt ou tard. En attendant j’ai jamais autant eu de jeux de ma vie, jamais autant eu de choix, et ce n’est pas prêt de changer. C’est juste que ce rythme frénétique et ces transformations profondes auxquelles on s’habitue en 2-2 parce que tout va trop vite désormais. Je ne sais pas combien de temps ça peut durer, ni pourquoi il était nécessaire de rapprocher autant le PC de la console, ce qui finira par rendre caduque l’existence de l’un vu à quel point il ressemble à l’autre.

On en arrive à la grande question : pourquoi jouer sur console en 2018 ? Parce que je profite encore un peu des reliquats d’une philosophie et d’un modèle qui a permis la création de jeux uniques à leurs plateformes, à un système verrouillé qui a longtemps empêché des dérives qui aujourd’hui sont tolérées parce que… bah ça fonctionne malgré tout ? L’ironie est que je suis probablement fidèle au constructeur qui a admis la vacuité de faire perdurer la vision de la console fermée au profit d’un PC de salon. Toutefois, à l’époque, la Xbox était un peu le meilleur des deux mondes : une console fermée, avec des jeux issus du monde PC et console. Désormais, c’est la même chose, sauf qu’on y importe tout ce qui fait que je n’aime pas trop le monde PC.

Tu parles d’ailleurs des mods. Typiquement je pense que c’est une bonne chose les mods. Je veux dire, j’ai pu jouer à Enderal grâce à ça, et c’est la preuve que les joueurs ont un vrai amour envers ce à quoi ils jouent. Néanmoins, c’est comme Steam les mods : y a de tout. Et je suis encore de ces personnes qui ont l’impression en collant un mod à un jeu qu’on est en train de dénaturer l’expérience, et que ça dérange. Les mods, je n’en utilise que des versions standalone, comme des add-ons ou des jeux complets. Le reste me paraît souvent contre-productif. J’en veux pour preuve mon expérience étrange sur Morrowind, où je n’ai jamais su ce qu’était le jeu à la base, et où je l’ai seulement découvert sur… Xbox. Tu vois le problème ? La tentation, toutes ces conneries, ça compte aussi.

On en est à bientôt 4000 mots alors qu’on a toujours pas abordé les points qui font qu’encore aujourd’hui, malgré que j’admette aisément le fait que la console est une relique du passé et que le PC, quoiqu’il arrive, l’emportera toujours (… il n’y a qu’à voir les jeux Microsoft qui sont désormais sur Windows Store pour s’en convaincre). Mais je vais te laisser répliquer. Peut-être me donneras-tu l’occasion de réorienter mon discours actuel.

Ah bah pour sûr, je vais effectivement le réorienter. Un petit mot rapide sur les mods : les mods, y’a de tout, mais tu ne les payes pas… Tout du moins, pour l’instant, ce qu’une incursion de Bethesda à un moment sur ce chemin ne viendrait pas totalement contredire ce doute. Et il est clair que ça n’a à mon sens pas vraiment de d’intérêt de jouer avec des mods avant d’avoir torché l’expérience telle qu’elle est proposée à l’origine par les développeurs. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut faire le tri entre le bon grain et l’ivraie, en choisissant les mods adéquats. Là-dessus, on est d’accord.

Quoi qu’il en soit, il est vrai que nous avons pas mal divergé jusqu’à présent, mais j’en reviens à mon introduction ; je ne serai pas long. Il est clair que ton avis n’est pas aussi tranché que ce que tu laissais paraître lors de nos précédentes discussions. Cela ne semblait être en réalité que l’expression d’une frustration, celle de n’avoir pour horizon que de lancer le Solitaire ou le Démineur, voire Two Worlds 2 en low definition, mais jamais tous simultanément ; je peux concevoir que tu puisses développer une certaine haine envers ce support. Toutefois… si je te disais que tu vas bientôt avoir un autre PC ?

Hum… Déjà, je jouerai à un jeu en putain de priorité : Fallout New Vegas. Le plus sérieusement du monde, avec une pelletée de mods qui me font bien baver. Sachant que je possède déjà le titre sur Steam, ça me prendrait trois secondes d’installation, et je me replongerai avec délectation dans le dernier grand jeu d’Obsidian. Mis à part cela, je pourrais aussi m’orienter vers quelques jeux qui n’ont jamais quitté le PC, surement me faire le petit Owlboy, ou le bandant Hollow Knight ou… redécouvrir Recore en 60 FPS ? Quoi qu’il arrive, je saurais faire usage d’une machine plus puissante que la… chose… le truc que j’ai actuellement. Néanmoins, de là à en faire ma machine principale, je ne pense pas. Je n’en suis réellement pas convaincu.

Je craquerais aussi surement pour Divinity Original Sin 2, parce que j’ai vraiment apprécié le premier, même si j’ai mal supporté l’après Braccus Rex et l’intérêt qui descendit pour atteindre le fin fond de la croûte terrestre. Je sais que ça peut encore descendre après ça, donc je devrais sans doute un jour me remettre à y jouer. En attendant, le deuxième opus paraît tellement, tellement plus abouti. Ensuite qu’est-ce que je ferais d’un PC. Hum… Je jouerai probablement à Two Worlds II dans de meilleures conditions, et pourrait profiter de Shattered Embrace sans trop de soucis (… du genre, jouer en 480 P), voire… de Two Worlds III, probablement en 2034 cela dit.

Donc ouais, me connaissant, j’ai bien trouvé une utilité à la PS Vita, donc d’un PC correct, j’en profiterai pour découvrir des perles auxquelles on n’a jamais eu accès (ou pas encore accès) sur console, histoire de vraiment compléter ma culture chaotique de jeux qui m’intéressent. Je ne suis donc, comme tu le vois, pas aussi sectaire que je peux le laisser transparaître, d’autant que tu connais ma position sur les exclusivités : je comprends que les constructeurs de console ne les sortent pas sur les consoles de la concurrence, mais je ne comprend pas qu’ils ne les sortent pas sur PC, vu que cela n’appartient logiquement à rien ni personne. Ma position de joueur console repose davantage sur le confort offert par l’environnement, ainsi que la garantie que le jeu qui est disponible sur la machine tourne à peu de chose près convenablement. Sachant qu’aujourd’hui les consoles s’orientent côté PC, pour le meilleur et surtout pour l’empire… Tiens j’en profiterai pour refaire une partie de KOTOR II aussi…

Eh bien, je t’annonce que je te refourgue mon ancien PC. Ce n’est pas la dernière des bêtes surpuissantes, mais j’ai envie de dire qu’il lui reste encore de beaux jours ; un Asus ROG G75vW. il faut juste faire certaines concessions sur les dernières grosses productions ou sur les jeux optimisés avec les pieds, mais vu d’où tu pars, j’ai clairement assez peu de doutes sur ta capacité à faire ces concessions. Tu pourras donc exécuter, et ce en même temps, le Solitaire, le Démineur, ainsi que Two Worlds 2 en HD. D’ailleurs, en parlant de ce dernier, je me dis que mon don pourrait éventuellement ENFIN t’ouvrir les yeux sur cette production, en y jouant de la manière dont l’ont pensé les développeurs ; ce serait ma bonne action de 2018 !

Je t’aurais bien vu renier à jamais les consoles dans une orgie de claviers et de souris, mais il semblerait que tu ne sois finalement pas si corruptible que ça (… oui, je suis parfois un peu naïf). Laisses-moi juste le temps de faire un peu de ménage, histoire que tu ne tombes pas malencontreusement sur des vidéos hardcore de loutres, ou mes masterplans machiavéliques pour conquérir le moooonde. Ceci étant dit, la complétion de mon unique objectif est un échec total, il n’y a plus rien qui nous retient pour conclure cet article sans queue ni tête, alors je te laisse le mot de la fin.

Euh… bah merci. Si un jour on m’avait dit qu’on me filerait gracieusement un exemplaire de matériel de la master race, j’aurais probablement ri au nez de la personne. Bon, bah, je vais pouvoir accomplir ce que j’ai écrit ci-dessus alors, et probablement commencer à me convertir à la secte de l’élite du gaming… Ou pas. Tu me laisses conclure là-dessus… comme si c’était une position confortable. Voyez comment est la loutre !

 

Comme vous le voyez, le débat est allé un peu n’importe où, n’importe comment, mais au moins j’aurais pu expliciter le pourquoi je joue sur console, et le pourquoi je n’ai finalement rien contre le monde du PC… mis à part Steam. Vous avez aussi un peu appris de la vie de chacun des deux protagonistes ici présents. Je pense que chacun est resté sur ses positions de départ, et que finalement Toupilitou a sans doute surestimé mon degré d’intolérance de l’environnement PC. Toujours est-il que son don gracieux trouvera bel usage entre mes mains, et que j’aurai probablement deux-trois bricoles à parler en plus avec cette nouvelle plateforme… Vous vous rendez compte ? Two Worlds 2 HD ? Et en 1080P ? Qui l’aurait cru ? Sur ce, jouez bien, jouez où ça vous plaît, jouez à ce qui vous plaît, et moi je vais faire mon listing de jeux à faire… Elle va me tuer un jour cette loutre !

A propos de l'auteur : Toupilitou

Loutre hyperactive et webmaster de https://loutrage.fr

7 Commentaires sur “Otter’s dial : Tout ça pour ça”

  1. Qwarrock dit :

    Juste pour info :

    Rien n’empêche d’utiliser une manette sur PC (les manettes Xbox et Xbox1 sont plug & play). Personnellement sur les jeux qui sont plus confortables à la manette, je ne m’en prive pas !

    D’autre part on n’est plus en 2007 (voir 1997 même), le temps où il fallait bidouiller manuellement pour jouer à un jeu PC est loin.

    Aujourd’hui les drivers se mettent à jour tout seul (ainsi que windows) les mises à jour des jeux sont automatique et transparente (et sur steam, contrairement à Uplay, en low priority, tu peux toujours utiliser internet sans ralentissement) .

    Un ordinateur ne sert pas qu’à jouer, pendant que tu mattes un film ou consulte des site internet, ton jeu acheté en dématérialisé se télécharge et se met à jour tranquillement…

     

    Grace à steam (qui est pour moi le sauveur du jeu sur pc, non un cancer) il n’a jamais été aussi simple de jouer à un jeu sur PC. Une fois téléchargé et installé automatiquement, jouer à un jeu ne prend qu’un clique, même pas à chercher la boite d’un jeu, à entrer un support physique en priant pour que le disque ne soit pas rayé etc…)

    Pourquoi steam aurait sauvé le jeu PC ?

     

    Parce que avant 2007 le piratage était massif ! Les gens en avaient marre (tout comme moi) d’avoir 1500 boites de jeux encombrantes à durée de vie limitée (car oui, les CD/DVD on une durée de vie limitée)  alors la majorité (tout comme moi) se sont tourné vers la facilité la simplicité et le confort du piratage (tout le jeu présent sur l’ordinateur, plus besoin de CD)

     

    C’est simplement l’évolution du monde. Dans la musique, largement piraté avant itune et consort (elle reste piraté, tout comme le jeu, mais souvient toi de ce que c’était avant d’avoir des équivalents légaux… qui achète encore des CD de musique ?), steam n’a fait que répondre à la demande majoritaire : plus de confort de simplicité qu’apporte le dématérialisé.

    En 2007 le piratage etait le plus simple pour jouer (en mettant de côté la question d’argent) mais, à force de s’améliorer, steam est devenu largement plus pratique et agréable comparé au piratage, voilà pourquoi aujourd’hui je (comme bien d’autres) ne pirate plus (de jeux)

    Le confort, la simplicité, la facilité ça n’a pas de prix.

     

    Si steam est un cancer pour toi, alors itune, spotify, netflix, youtube le sont aussi ! Évoluer avec le monde me semble important…. C’est un quarantenaire qui te le dis…

     
     

    PS : les consoles, je vois ça comme une machine nespresso, comparé à une machine automatique pour expresso :

    Moins cher à l’achat (dans l’analogie: si on ne compte pas la télé) les constructeurs rentabilisent leurs investissements en margeant (trop) les capsules (les jeux et les services… service online payant… sérieusement….) à coté l’automatique coûte plus cher à l’achat (tout comme un pc), à moins de s’y connaitre on ne sais pas quoi prendre (plein d’options)  mais si l’on choisi bien, l’experience (pour les jeu multiplateformes, si l’on suit mon analogie) ne pourra être que meilleure !

    • Marcheur dit :

      Ton avis est tout autant valable. Mais comme je le dis dans l’article, je suis loin, très loin de regretter les services modernes et les plateformes comme Steam, j’ai moi même beaucoup usage de cette dernière. L’ennui surtout, c’est que le modèle Steam est arrivé sur console, et il y fait du dégât comme je l’explique.

      Aujourd’hui effectivement la marge se fait sur les services, même plus les jeux en fait dans la grande majorité, notamment ceux en boîte dont les prix chutent avec une impressionnante brutalité.
      Il est vrai que Steam a remplacé le téléchargement massif sur PC et qu’il a apporté de la vitalité au marché PC… mais l’excuse de cet hypermarché est déjà beaucoup plus discutable pour les consoles ou le piratage n’est pas accessible, ou du moins pas en quelque clic. Ce que tu me dis du marché PC et de ce qu’apporte Steam, finalement ce n’est rien de plus que ce qu’apporte une console de l’époque, avec quelques défauts en plus.

      Steam est le sauveur du jeu sur PC… mais le modèle qu’il a apporté est un cancer à long terme, les stores poubelles sont un soucis que Steam va devoir traiter avec plus de sérieux même s’il est déjà en train de le faire, on atteint ici les limites de l’ouverture totale de Steam et de ses grandes braderies ou des titres peuvent être acheté à des prix dérisoires pour rester compétitif dans un marché où ta période de visibilité n’a jamais été aussi ridicule. Y a un très lourd tribut à payer avec le modèle de Steam, après c’est un changement qui est bien sûr venu avec de gros avantages et le retour arrière paraît au mieux improbable vu que même Nintendo l’a embrassé.

      Maintenant comme je l’ai dit, je profite encore du peu d’avantages qu’offre les consoles, mais désormais il y a en effet un recul de l’intérêt de ces dernières qui est la preuve que Steam a gagné la bataille des idées, maintenant voyons où nous mènera le modèle de Steam.

      Ah, et je joue sur PC à la manette la plupart du temps et je ne m’en prive pas non plus fort heureusement 

  2. Qwarrock dit :

    Ce qui me dérange c’est que tu colles steam quand ce dernier n’a fait qu’apporter ce que le monde voulait !

    Steam n’a rien inventé il a juste suivit le mouvement d’évolution du monde.

    Tu te plains de steam quand tu devrais te plaindre de l’évolution des goûts et besoin de la « majocratie ».

    Aujourd’hui plus personne ne veux des cassettes audio ou de cassettes VHS (as tu connu ?), quasiment plus personne ne s’intéresse aux CD audio, de moins en moins de gens achète des dvd de film, le dématérialisé gagne dans tous les domaines (excepté le livre, du fait des lois anti-concurrence, et de la stupidité des médias qui confondent tablettes et liseuses) pourquoi ce serait différent pour le jeu ?
     
    Steam n’est qu’un acteur de ce mouvement, si les consoles tendent vers le dématérialisé c’est pour suivre ce mouvement, sans aucun rapport avec steam (il n’est là que pour leur prouver à quel point cela peut devenir rentable,, mais avant ça itunes ou spotify le prouvaient tout aussi bien dans la musique)

      

    Tu critiquais le manque de praticité du pc dans l’articles, je ne faisais que te répondre que depuis 2007 ce n’était plus le cas. donc évidemment que cela ressemble au côté pratique des consoles.

    Mais à côté de ça, hormis le côté financier pour un serial-gamer (qui rentabilisera vite l’achat initial de la machine plus cher) le PC apporte tout un tas d’avantage que ne pourra jamais apporter la console.

    • Marcheur dit :

      C’est vrai que je devrais plutôt viser les joueurs et leurs besoins. Mais finalement mon propos vise plus que ce que Steam est devenu et le modèle qu’il a imposé malgré lui. Les vagues successives de jeux qui noient les titres qui méritent le coup d’œil. Le fait que cette nouvelle manière de distribuer les jeux grâce au tout connecté permet à certaines dérives type jeux non finis mis à jour fréquemment là où les jeux pouvaient (devaient) à l’époque sortir mieux fini.

      Pour ce qui est des cassettes audio et des cassettes VHS (que j’ai connu, et c’était chiant, je ne regrette pas l’arrivée du DVD  ) le dématérialisé gagne dans tous les domaines pour sa praticité. L’ennui est que quelques exemples heureusement isolé montre que le dématérialisé n’est pas non plus la réponse à tout notamment avec la mortalité de certains jeux sur les stores (les boîtes leurs survivent même, un comble) Forza Horizon, Forza Motorsport 5, Alan Wake récemment.

      Tu remarqueras que le manque de praticité dans l’article je le relativise aussi, il n’y a que peu de différences entre les deux désormais et je suis bien d’accord, mais le fait est que lorsqu’on joue à des jeux plus anciens, on a déjà plus de difficulté, c’était surtout pour mettre en avant qu’un jeu sur console, quoi qu’il arrive, s’il est disponible, il n’y a rien à faire pour le faire tourner. Je regrette justement que ces avantages qu’apportaient la console avec évidemment ses inconvénients (et vice versa) sont en train de lentement disparaître et que le PC est réellement en train de devenir la meilleure plateforme. Je dis juste que je profite encore des maigres avantages que les consoles apportent encore.

      Donc j’aurais probablement aimé que les consoles restent ce qu’elles étaient pour avoir encore aujourd’hui un sens qui disparaît peu à peu. Peut-être que Steam n’est pas le vrai fautif et que c’est nous sans doute, toujours est-il que je ne peux que le déplorer aujourd’hui, même si je m’en accommode. C’est probablement ma nostalgie qui parle, mon attachement au monde des consoles à probablement la peau plus dure que je ne le voudrais.

    • flofrost dit :

      Les gens demandent peut être du démat, mais j’ai pas mémoire d’avoir entendu qui que ce soit demander à être enseveli sous la merde non plus, la moindre des choses c’est quand même d’avoir un minimum d’exigences, sinon on en sort plus et de nombreux titres sont perdus au milieu d’un tas d’immondices.

      Ah, par contre je viens de me rendre compte qu’en fait si, j’ai déjà vu quelqu’un prendre plaisir à être enseveli sous la merde, mais rien à voir avec les jeux, enfin si, c’était un jeu, mais pas vidéo, et c’était pas sur Steam, mais à la fistinière.

    • Toupilitou dit :

      Ah… Toi aussi tu connais Jean-Paul ? 

    • Qwarrock dit :

      flofrost, c’est vrai, tout comme sur les store des smartphone (playstore en tête, mais Iphone ne fait pas beaucoup mieux.) c’est un vrai nids à bouses… Mais l’avantage par rapport aux smartphones c’est que rien ne te force d’acheter directement sur le store !

       

      Mes achats directement sur steam sont très rare, et exclusivement si je ne peux absolument pas trouver moins cher ailleurs.

       

      De plus ça fait longtemps que j’ai perdu la mauvaise habitude de consulter le store (justement à cause du bazar et des immondices que l’on peut y trouver). Je me fais plutôt une liste d’envie déniché en consultant des sites de test de jeu (comme Loutrage) et ce n’est que celle-ci que je consulte.

       

      Lors des solde steam inutile de s’encombrer à faire le tour du store (sauf si tu n’aimes pas dormir et utiliser ton temps à quelque chose d’utile…. Comme je sais pas moi, combattre la fin dans le monde ?)  bref je consulte ceci : (en cochant la case wishlisted only, en reliant son compte steam)  https://steamdb.info/sales/

      comme ça je ne vois que ma liste de souhait, le % soldé (sur steam), si il s’agit de la réduction la plus forte (toujours sur steam*) en vert et bleu, et si il s’agit d’une réduction qui n’a encore jamais été aussi élevé (*) en bleu.

       

      Simple, sans prise de tête, sans perte de temps.

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