Preview : Deep Rock Galactic

Preview : Deep Rock Galactic

Version presse fournie par Swipe Right PR

Assis dans le pod en train de percer son chemin vers les tréfonds de HOXXES IV, je passe un dernier coup d’huile sur ma barbe. Si un nain doit mourir, qu’il ait au moins l’air présentable ! Mon camarade ingénieur assis à gauche à coté de moi est en train de vérifier une dernière fois l’état de ses tourelles, tandis que l’éclaireur à sa gauche enroule le filin de son grappin. Sur ma droite, l’assaut tape nerveusement du pied puis écrase son cigare sur le flanc de son minigun. Je ne sais pas pourquoi j’ai accepté cette mission ; non seulement la caverne où nous descendons miner la Morkite est classée comme réseau extrêmement complexe, mais en plus plusieurs hordes de Glyphid particulièrement agressives ont été repérées dans le coin. Et comme si ça ne suffisait pas, me voila engoncé dans une armure de foreur dont je n’ait pas l’habitude.

Le pod s’arrête. La passerelle s’abaisse. Nous voilà dans une gigantesque grotte seulement éclairée par quelques cristaux bleutés accrochés au plafond. Mes collègues sortent et lancent quelques fusées éclairantes histoire de voir ce qui nous attend. Une veine de Morkite sur la droite, plusieurs veines de Nitra à gauche. Parfait, on ne manquera pas de munitions ! Je m’élance récolter la Morkite tandis que mes collègues commencent à explorer les environs.

A peine deux minutes plus tard, un message radio retentit dans nos casques. Une horde de Glyphid approche. Probablement les vibrations de la foreuse du pod qui les a attiré vers nous en repartant. L’ingénieur repère un coin en hauteur facile à défendre et installe ses deux tourelles. L’éclaireur tire un bâton lumineux au plafond histoire de voir la vague arriver de loin. L’assaut dépose une charge explosive devant nous histoire de bien accueillir nos invités. Quant à moi, je range mes foreuses et prépare mon lance-flamme. Ça promet de chauffer.

Les premiers Glyphids arrivent. Une énorme vague de jeunes et de soldats. On les laisse s’approcher, puis la charge explose. Un vrai massacre. Mais déjà, la vague suivante arrive. On élimine une, puis deux vagues supplémentaires. Le scout se fait déborder et tombe le premier dans l’explosion d’un Glyphid suicide, tandis que l’ingénieur recharge ses tourelles avec ses dernières balles. Le minigun de l’assaut est en surchauffe, il se fait engluer, puis acidifier par des Glyphids cracheurs qui se sont cachés au plafond. Nous voila seuls, l’ingénieur et moi. Dos à dos. Nous éliminons avec difficultés nos assaillants lorsque l’on voit au fond de la grotte une lueur verte. Un Glyphid Prétorien. Un monstre de quatre mètres de large à l’armure imposante. L’ingénieur repère un passage caché derrière nous. « Fuyons par là !  » , me hurle-t-il. Je refuse. On ne laisse jamais un nain derrière. Non. On ne laisse jamais un nain derrière, quitte à en mourir…

 

Deep Rock Galactic est un jeu de type multijoueur coopératif en early access dans la lignée de Left For dead ou Vermintide. Vous y jouez un employé de la société… Deep Rock Galactic ! Vous êtes un mineur nain envoyé sur la planète HOXXES IV afin d’en extraire les merveilles. Vous pourrez partir seul nain accompagné d’un drone qui pourra miner et tirer sur vos ennemis, ou bien faire partie d’une équipe de deux à quatre nains. Donc oui, vous allez jouer des nains de l’espace, mais non, il n’y a pas de possibilité de jouer de minables elfes ou d’arrogants humains. Et non il n’y a pas de magie, juste de la technologie de pointe. Vous devrez choisir de partir en mission avec une des quatre classes disponibles :

  • l’ingénieur, qui dispose d’un fusil à pompe, d’un lance-grenade, de deux tourelles automatiques, et d’un fusil tirant des plateformes
  • le soldat, qui à la chance d’avoir un minigun, un revolver, des explosifs, et un fusil permettant de poser des tyroliennes
  • le foreur, possédant un lance flamme, une foreuse, un pistolet, et des explosifs
  • l’éclaireur, équipé d’un fusil d’assaut, d’un canon scié, d’un grappin et d’un fusil lançant des torches de lumière

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Comme je l’ai dit plus tôt, le jeu solo est possible accompagné d’un robot, mais celui-ci ne compense clairement pas deux ou trois autres joueurs. Oubliez, le plaisir est dans le multijoueur. Les missions auxquelles vous allez participer sont assez variées, puisqu’on vous demandera de miner, de ramasser des œufs, des tuer des Glyphids… Les missions sont générées aléatoirement et changent toute les heures. Ces fameux Glyphids sont des sortent d’araignées à quatre pattes qui représentent vos principaux ennemis. Vous en croiserez des petits, des grands, des explosifs, des protégés par des armures ou qui vous crachent dessus… Ils se présenteront de façon isolés ou régulièrement sous forme de vagues de monstres qui devront focaliser totalement votre attention sous peine de défaite.

Chaque mission proposera un objectif secondaire pour obtenir plus de récompenses. Ces quêtes sont pour l’instant limitées à ramasser des fossiles ou des fleurs (là par contre, j’ai mal à mon nain : des fossiles et des fleurs. Pfff, sans déconner…). Une fois la mission terminée, l’équipe pourra appeler un pod qu’il faudra rejoindre vivant en moins de cinq minutes afin de pouvoir profiter du fruit de votre labeur. Ces courses-poursuite de fin sont assez haletantes et plutôt bien calibrée, puisqu’il m’est arrivé de gagner ou de perdre à la seconde près !

Une des grosses particularités du jeu est que l’on peut creuser absolument partout autour de soi (jusqu’à une certaine limite tout de même, mais elle est assez loin pour que cela ne pose pas de problème pour avancer comme on le souhaite). Dans un jeu où l’on mine, cela parait absolument normal vous me direz. Ici, cela prend un vrai intérêt lors des vagues d’ennemis, on peut créer sa propre zone isolée, ou un goulot d’étranglement bienvenu afin de concentrer son feu en un seul point, et surtout éviter les attaques à revers.

Le jeu propose un système de double niveau ; un niveau par classe personnage qui permet de débloquer des améliorations d’équipements, et un niveau global qui permet de débloquer certaines missions. On ne peux pas choisir son équipement ; il n’y a donc qu’une seule façon de jouer le personnage que l’on aura choisi. En contrepartie, le jeu ne bloque pas le choix des personnages contrairement à Vermintide. Il est donc possible de jouer quatre fois la même classe (même si c’est hautement déconseillé, surtout à haut niveau de difficulté). Les équipements peuvent être améliorés contre une certaine somme de crédits, et parfois contre certains minerais rares que vous aurez ramené de mission. Absolument tous les équipements sont améliorables : les quatre armes, les grenades, les armures, les fusées éclairantes, la pioche (oui, c’est le futur, mais un bon nain a toujours une pioche, point barre).

Deep Rock Galactic possède une patte graphique particulière. Les graphismes sont très polygonaux. Il en résulte un jeu qui, honnêtement, n’est pas très beau mais qui compense par des jeux de lumière assez réussis. Ces graphismes particuliers sont probablement une nécessité pour permettre de creuser absolument partout. Les personnages sont aussi totalement customisables contre un peu… non en fait, contre beaucoup d’or et de minéraux ! On peut choisir la barbe (c’est le minimum pour un nain), l’armure, le casque, la couleur de peau ou la couleur de la barbe. Carton rouge tout de même aux développeurs de Ghost Ship Game : comment avez-vous pu avoir l’idée de proposer des nains rasés de près ! Pas de barbe, ça veut dire pas fiable ! Moi je descend pas dans des souterrains et je remets pas ma vie dans les mains d’un « peau de bébé  » .

La génération aléatoire des cartes crée des terrains plus ou moins complexes (le jeu indique par une note entre un et trois la durée, et la complexité de la mission). Il m’est arrivé parfois de me retrouver dans des niveaux où il est quasiment impossible de se repérer, et ce n’est pas la mini-carte ridicule qui permettra de s’y retrouver. Le jeu propose une traduction en français faite par la communauté, et au moment de l’écriture de ces lignes, elle est complète à 94 %. Lors de ce test, j’ai rencontré quelques bugs gênants : objectifs qui n’apparaissaient pas, grappin bloqué dans le vide, problèmes de collision… Toutefois, les mises à jour sont assez régulières avec ajout de nouveaux contenus et corrections des bugs ; un vrai suivi efficace.

 

Donc, au final, Deep Rock Galactic, c’est comme Vermintide, sauf qu’on joue dans l’espace, et pis que y’a des nains, et qu’on tue des araignées, que c’est pas la fin du monde, et qu’on mine des cailloux. Ben alors, c’est pas du tout comme Vermintide en fait ! Ouais, c’est mieux ! Y a plein de gros flingues et aucun elfes à l’horizon ! Le contenu est franchement très solide pour un jeu early access, et si vous cherchez une alternative un peu rafraichissante à Vermintide 2 (qui fait déjà un raz-de-marée depuis sa sortie), alors Deep Rock Galactic est le jeu idéal.

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A propos de l'auteur : Gelukpa

Modèle de vertu détraqué et testeur pour la loutre

2 Commentaires sur “Preview : Deep Rock Galactic”

  1. Andariel dit :

    J’étais pas emballé par son côté Minecraft / Borderlands, mais vu ce que t’en dis, tu as réussis à me convaincre d’y jeter un œil quand ça sortira.

  2. Gelukpa dit :

    Le jeu n’a pas grand chose a voir avec Borderlands ou Minecraft, c’est avant tout de l’exploration en coop. Les développeurs sont très ouverts aux demandes des joueurs, je pense que ça fera évoluer le jeu dans le bon sens pour la suite.


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