The Incredible Adventures Of Van Helsing 1

The Incredible Adventures Of Van Helsing 1

Diablo 3, au moment de sa sortie, a remis sur le devant de la scène les Hack’n Slash. Et Neocore Games a finalement surfé sur la vague pour nous en proposer un qui ne se contente pas d’un vulgaire copier / coller, tant en termes d’ambiance, que de graphismes. Bien évidemment, au niveau des mécaniques de jeu, il est clair qu’ils s’entre-sentent tous le fondement sans proposer quelque chose de révolutionnaire, mais les Hongrois ont tout de même su poser leur patte dessus afin de se distinguer. Mais le fun est-il malgré tout au rendez-vous ? C’est ce que nous allons voir ensemble. C’est parti !

 

Lorsqu’on parle de Hack’n Slash, on sait d’avance qu’on ne va pas se cramer les neurones avec l’histoire. Comme le titre l’annonce si bien, vous incarnez ici Van Helsing, le légendaire chasseur de monstre, fils d’Abraham. Notre héros, après avoir reçu une lettre de la résistance Borgovienne, va enquêter sur les expériences hardcore du professeur Fulmigati, scientifique un peu tyrannique sur les bords. Et tout au long de votre progression dans un univers mêlant ésotérisme et steampunk à l’époque victorienne, vous serez accompagné par un fantôme répondant au doux nom de Katarina. Cette dernière est liée par un pacte à la protection de la famille, mais elle n’est jamais en reste dès lors qu’il s’agit de balancer un sarcasme.

 

Je vous avais prévenu ! Le scénario tient donc sur un mouchoir de poche, mais cela ne l’empêche pas d’arriver à gérer correctement la narration via un voice-acting convaincant. En effet, même s’il peut paraître kitsch aux premiers abords, on se rend compte qu’il cadre parfaitement et s’adapte aux situations, n’hésitant pas à faire claquer la langue sarcastique de Katarina à travers une vanne bien sentie. Toutes ces interventions, qu’elles soient du fantôme ou du héros, m’ont souvent arraché un sourire furtif, ce qui a probablement renforcé mon capital sympathie vis-à-vis de ce titre. La musique quant à elle, à base de guitare, s’oublie aussi facilement qu’elle habille bien le jeu.

En démarrant la partie, vous ne pourrez influencer que le choix de l’orientation de votre archétype. Dix points seront à votre disposition, à répartir entre quatre attributs : corps, dextérité, volonté et chance. Ainsi, vous pourrez très bien manipuler une épée, qu’un flingue ou de la magie, sans restriction de classe. Mais cela n’empêchera pas d’avoir à choisir une orientation particulière, parce qu’en essayant de transformer votre avatar en couteau suisse, il n’arrivera tout simplement pas à gérer correctement ses aptitudes. En parlant de ces dernières, trois arbres de compétences (corps à corps, distance, et magie) seront disponibles, bien fournis, et dont les différents échelons à débloquer peuvent donner vie à des templates relativement intéressants. Au fil de votre montée en niveau, vous pourrez justement débloquer d’autres sorts et compétences, avec leurs améliorations associées (actives ou passives) ; cinq points seront à répartir à chaque niveau.

En termes de gameplay, ce Van Helsing reprend forcément les ingrédient des poncifs du genre ; on avance, on tue, on continue d’avancer tout en lootant, et pour arriver jusqu’à affronter le boss au bout. A vous de surveiller votre santé, et votre mana (ou endurance) tout le long de votre progression via une interface qui fait énormément penser à Diablo. La bonne idée a finalement été de rajouter un autre paramètre : la rage. A chaque fois que vous tuez une créature, cette jauge se rempli, et vous permet d’upgrader temporairement vos sorts ou compétences utilisables avec la rage. Et à force d’expérimentation, vous finirez par trouver la combinaison d’améliorations qui correspond parfaitement à votre style de jeu.

Les ennemis rencontrés – qui ne brillent d’ailleurs pas vraiment par leur intelligence artificielle, au delà des boss, sont relativement variés, et il en existe pour chacun différents grades : les versions normales, les élites, et les champions. En fonction de leur niveaux, ils pourront dégager du loot aux grades également différents : les versions normales, les magiques, les rares, et les légendaires. Ces derniers débloqueront des bonus au bout d’un certain nombre d’ennemis tués alors qu’on les porte. Je dirais que le bémol au niveau du loot se situe dans le fait que l’on en récupère une tonne qui ne correspond pas vraiment à notre style de jeu, et qui finit donc invariablement chez le marchand.

Mais avec tout cela, ce serait oublier bien vite le fantôme qui nous accompagne, car elle ne se contentera pas de vous balancer des piques verbales. Cette chère Katarina, même si vous ne la contrôlez pas directement, aura elle aussi des compétences et sorts. Nous pouvons par contre définir son attitude ; défensive, offensive, ou à distance. Elle aura également à sa disposition trois arbres de compétences. A titre de comparaison, notre fantôme est géré plus ou moins de la même manière que les compagnons dans Torchlight. Et à force que notre duo terrible va écharper des hordes de monstres, et selon la manière utilisée, cela va incrémenter la jauge de Réputation, amenant divers bonus passifs, dont certains bien fumés. A côté de cela, tout comme notre héros, Katarina aura elle aussi un inventaire, et des emplacements d’équipement. En dehors des combats, nous pourrons même l’envoyer vendre la camelote qui encombre nos sacs, et ramener des potions que vous utiliserez probablement en abondance.

En dehors de cela, il y aura également une autre forme de gameplay disponible lorsque vous êtes dans votre quartier général : des phases de tower-defense. En effet, occasionnellement, votre base sera attaquée, et vous devrez la défendre, assisté par des pièges magiques et mécaniques qui s’activeront sur les vagues déferlantes d’ennemis. Simple, mais efficace. Et pour le coup, j’ai trouvé que cet ajout, qui n’a rien d’exceptionnel en soi, était une très bonne occasion de se défouler après un combat de boss ardu. Eh oui, car la difficulté est bel et bien au rendez-vous dans les niveaux de difficulté les plus élevés. D’ailleurs, à sa sortie, de nombreux joueurs – ce qui n’est pas mon cas – ont considéré que l’absence d’un new game + était très décevant, mais cela aurait finalement empêché l’utilisation d’un même personnage sur les deux opus suivants.

Graphiquement, l’ensemble reste très soigné. Par contre, autant les environnements extérieurs dans la nature m’ont globalement laissé de marbre, autant les passages où l’on se ballade en ville sont très bien foutus ; l’atmosphère y est si bien rendue qu’elle renforce énormément l’immersion. La caméra est positionnée en vue isométrique, avec possibilité de zoomer, mais sans moyen de la faire pivoter. Pour ma part, j’avais toujours le dé-zoom à son maximum, car l’écran peut vite devenir brouillon lorsque vous affrontez de grosses vagues d’ennemis, perdus entre giclées de sang, chiffres de dégâts et effets d’animation. Il faut également savoir que le style de jeu le plus punchy s’avère être celui au corps à corps ; les mages et les gunfighters resteront peut être un peu sur leur faim tant les combats pourraient paraître parfois mollassons. Quant à la durée de vie, comptez une quinzaine d’heures pour arriver au bout sera suffisant.

 

Quand bien même ce Hack’n Slash n’est pas des plus mémorables, il a tout de même un petit goût de « reviens-y » qui n’est franchement pas déplaisant. Et avec ce premier épisode, Neocore Games a su finalement se démarquer, pour au bout s’améliorer à chaque fois, d’autant plus lorsqu’on sait qu’il sera bientôt possible d’enchaîner les trois opus de The Incredible Adventures Of Van Helsing d’un coup, avec peut-être ce fameux new game + manquant ! A suivre, donc.

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A propos de l'auteur : Toupilitou

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