Escape Goat 2

Escape Goat 2

N’en déplaise aux gros cons incompétents de chez Destructoid, il n’y a qu’un jeu de chèvre sur le marché. Je veux dire, Goat Simulator c’est bien, mais d’une ça n’a rien à voir, de deux ce n’est même pas un jeu.

 

Ah. Oui. Je vais peut-être devoir m’expliquer. Ça fait une paie maintenant que je sors les crocs face aux pseudo-journos vidéoludiques. Leur incompétence, leur mauvaise foi et leur manque d’éthique m’exaspèrent. Les seuls que je peux encore encadrer c’est Rock, Paper, Shotgun et Sterling (et encore, le second, parfois, ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez, mais soit, du moins amène-t-il quelque chose au paysage).

Alors quand les branleurs sus-cités viennent mêler Escape Goat 2 et Goat Simulator, je l’ai mauvaise. Quand en prime l’auteur du torchon est infoutu de comprendre que NON, Goat Escape ça n’aurait pas été mieux comme titre puisque SCAPEGOAT PUTAIN DE BRANLEUR LINGUISTIQUE RETOURNE EN MATERNELLES. ET JOUE AU PREMIER TU COMPRENDRAS PEUT-ÊTRE MÊME POURQUOI BORDEL je commence à gueuler.

Quand le même trou du cul se mêle de donner des notes à ses jeux pseudo-testés et carre un 7 / 10 à Escape Goat 2, j’ai des envies de meurtres. 7 / 10 c’est « bien  » . Le jeu est au-dessus de ça. Quand il ose prétendre que les contrôles sont merdiques… Il ne devrait pas tarder à recevoir sa petite enveloppe remplie de poudre blanche. TIENS, ÇA TE DONNERA PEUT-ÊTRE DES COURS DE BASE SUR LE HEAVY METAL.

Ahem.

Plus sérieusement, donc, la chose démontre une nouvelle fois l’incompétence totale du plus gros de la « presse  » vidéoludique. J’en avais déjà parlé avec Thief, où les imbéciles ont démontré qu’ils étaient autant des joueurs que je suis le dernier antipape puisqu’AUCUN d’entre eux n’a testé le jeu au-dessus de Normal. Et que PERSONNE de normalement constitué ne joue à Thief en Normal. Depuis la nuit des temps. Ici c’est pareil. Il a d’ailleurs directement reçu une dose tout à fait correcte de flak pour ses conneries sur les contrôles (qui, tout comme pour son prédécesseur, sont au-dessus de TOUT reproche, MÊME au clavier).

Qu’y a-t-il à dire sur Escape Goat 2 ? Que c’est Escape Goat en plus.

Plus beau.
Plus chaud.
Plus ardu.
Plus long.
Plus mieux.

Un coup d’œil au trailer, aux screenshots, suffit à constater le premier point.

Plus chaud, parce que mine de rien, ce changement apporte énormément à l’ambiance, et donne réellement aux tableaux, en particulier les zones les plus colorées, une impression de chaleur. On est bien chez soi, quand même.

Plus ardu… Oui oui. Pas que le squelette soit plus ignoble, non. Ça reste Escape Goat, avec des ajouts et des nouvelles mécaniques tout à fait standards, et la courbe d’apprentissage est toujours léchée comme les bottes d’un supérieur hiérarchique. Non, ce qui le rend plus ardu, c’est le reste. Une fois terminé le jeu (je schématise, vous pouvez commencer plus tôt, mais soit), chaque zone vous offrira une seconde partie plus difficile que celle que vous avez déjà traversée, et mettra à l’épreuve ce que vous savez des rouages du jeu. C’est un plaisir qui n’était pas aussi fort dans Escape Goat, où la difficulté faisait un bond qui pouvait en rebuter certains. Ici, vous pouvez tout à fait sauter d’une zone à l’autre pour vous essayer à un autre puzzle si vous bloquez, et il faut bien avouer que ça fait du bien.

Et puis, il y a les pièces secrètes. Même si vous terminez toutes ces secondes parties de zones, vous constaterez que vous en êtes à moins de 90 % du jeu. Ces pièces secrètes sont les niveaux les plus difficiles du jeu et vous demanderont une maîtrise complète de la bête, tant dans le gameplay que dans les rouages. Fort heureusement, il n’y en a pas des centaines. C’est là qu’Escape Goat 2 pourrait vous faire ragequitter. Bref, c’est du tout bon, d’autant que RIEN ne vous oblige à passer par tout ça.

Plus long, justement à cause de toutes ces pièces optionnelles. Entendons-nous bien : si vous ne faites même pas les secondes parties de zones, le jeu est plus COURT qu’Escape Goat ; vous pourriez même regretter votre investissement. Mais honnêtement, si telle est votre intention, pourquoi même faire l’effort de lire une review ? Vous me direz, y’a les puzzles de la communauté aussi… Mais y’a l’air d’y avoir pas mal de gros acharnés par ici. Méfiez-vous.

 

Plus mieux, donc. Plus mieux à tous les étages, et même plus mieux par sa longueur adaptable à vos envies et besoins, et allongeable à l’envie. Pour le reste, vous pouvez tout à fait vous référer à ma review d’Escape Goat, vous saurez de quoi il retourne (si vous n’y avez pas joué, auquel cas QU’EST-CE QUE VOUS FOUTEZ ICI ?) En conclusion : Escape Goat 2 maintient le titre et l’AOC du jeu. Plus qu’à attendre le 3.

P.S. : Dear Destructoid pseudo-reviewer, die in a fire, kthxbye. 11/10, would b(l)eat again.

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A propos de l'auteur : Hyeron

Pourrait retourner jouer à Call of Duty comme on le lui suggère, s'il avait seulement déjà approché cette franchise

Un commentaire sur “Escape Goat 2”

  1. All_zebest dit :

    Je n’ai pas lu la critique de Destructoid, mais j’ai lu celle-ci et ça m’a fait plaisir de voir qu’une autre personne apprécie autant que moi ce jeu et, j’imagine, ce développeur. Je note que la musique est toujours excellentissime.


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